La guitare électrique Mooer GTRS Guitars Wing 800 Int PW : Test, Avis & Comparatif

Résumé des avis clients

La guitare en question semble révéler son vrai « potentiel » après plusieurs semaines, presque à l’injouabilité, en raison du « manche en caoutchouc » de ce modèle – sérieusement, il se plie facilement vers l’avant et l’arrière, peu importe où.

Le « Roasted Maple », le plus doux des érables que j’ai jamais eu en main, même avec un filage incorrect, l’érable ne cède pas autant, même un sillet zéro ou en os n’y changera rien.

À la réception, seul le truss rod interne offrait un minimum de stabilité, mais le réglage était absolument désastreux. Après le premier changement de cordes, j’ai dû ajuster toutes les configurations et le désastre a commencé.

En hiver, on chauffe et cela n’est pas du tout apprécié par le manche « Roasted Maple » de la Mooer, elle ne tient pas l’accordage plus de 3 minutes. Pour éviter tout problème, elle est maintenant sur son support en attendant que je trouve le temps d’ajuster un nouveau manche, sinon il y aurait un risque qu’elle finisse brusquement contre le mur.

À l’origine, les micros étaient tellement baissés que leur champ magnétique avait peu d’effet, ce n’est qu’en les montant vers les cordes qu’on a pu constater qu’ils sont en réalité assez puissants, mais un peu agressifs dans les aigus, probablement pour rafraîchir un peu la tonalité un peu terne des simulations d’amplis Mooer.

La Mooer ne donne pas l’impression d’être aussi de qualité que ce que les photos laissent espérer, à mon goût, elle a même un côté kitsch. Elle a certes de bonnes caractéristiques à offrir, mais visuellement, elles n’ont pas un grand impact sur l’impression générale.

Les accordeurs se frottent l’un contre l’autre, ce que j’avais en quelque sorte déjà prévu en raison du prix. L’emplacement inférieur de l’entrée du câble rend peu pratique le fait de coincer le câble sous la sangle, il devrait être passé par l’ouverture des accordeurs pour remonter vers le piton de sangle, cela semble assez étrange, pour le dire gentiment.

Avec des décennies d’expérience dans la guitare, à réparer, à installer de nouveaux circuits électroniques et micros, à refaire les frettes, pour finalement tomber dans un tel piège, c’est gênant, vraiment gênant.

Si vous ne le saviez pas, c’est une guitare électrique « normale », l’utilisation de l’application n’est pas obligatoire et ne m’intéressait pas du tout lors de l’achat. Je voulais une guitare sans tête sans devoir investir dans la « gamme de prix Strandberg ».

Je me retrouve donc avec près de 900 euros investis dans une ressource catastrophique et non aboutie. Les caractéristiques acoustiques de la 800 sont en fait assez bonnes, elle sonne de manière impressionnante, pas du tout petite.

Elle a une sonorité puissante, beaucoup d’attaque et est totalement adaptée au métal, mais il ne faut pas la manipuler trop brusquement, ne pas tousser trop fort ou pousser trop, tout cela entraîne inévitablement des désaccords.

C’est incroyable de voir ce genre de produits mal aboutis proposés de nos jours, cela n’a même pas grand-chose à voir avec le prix. J’ai rencontré des problèmes assez similaires avec un modèle signature coûtant 2600 euros d’un fabricant américain renommé, mais après une heure, j’ai compris qu’elle devait être renvoyée. Avec la Mooer, j’ai été trop imprudent. En tant que débutant en guitare, c’était un investissement risqué. Cependant, les options de réglage via l’application mobile m’ont finalement convaincu.

Tous les effets sont générés par logiciel. Adieu, cher pedalboard! De plus, avec le GTRS, les signaux entre les effets sont transmis numériquement sans perte, alors qu’avec un pedalboard analogique, le bruit s’ajoute d’un appareil à l’autre. On peut connecter un casque, un ampli ou un mixeur à la sortie jack. Les impédances peuvent être commutées via le logiciel. Le signal peut également être transmis numériquement via USB-C, permettant l’enregistrement et le bouclage avec l’application. Le Superknob du GTRS Wing 800 permet de basculer rapidement entre 4 réglages. Le logiciel permet de choisir 10 banques avec 4 réglages chacune. Chaque réglage se compose de 8 emplacements d’effets virtuels (OD/Boost, Ampli, Cabine, Dyna, Mod, Delay, Réverb, EQ), offrant de nombreux paramètres ajustables. Cela permet de créer toutes sortes de combinaisons de pédales et d’amplis/cabines. Il existe également 11 simulations de guitares connues (Stratocaster, Telecaster, Les Paul, John Petrucci, Epiphone Casino, Martin D-35, Eastman Grand Auditorium CE, etc.). Je ne peux pas juger de la qualité des simulations, mais cela semble déjà très impressionnant. Pratiquer est très pratique et amusant, car on peut brancher directement le casque sans encombrement de câbles et essayer de nombreux effets. Le design sans tête est très élégant et compact, idéal pour les déplacements. Les accordeurs sont pratiques pour l’accordage et la hauteur du sillet peut être réglée individuellement par côté avec l’application de réglage intégrée. Sur cette guitare multiscale, les Fanned Frets (frettes en éventail) sont très réussis et ergonomiques. Les différentes mensurations contribuent à un sustain homogène. J’ai hâte de commencer à pratiquer 🙂

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